40% des femmes ne sont pas satisfaites de leur corps
Les standards de beauté, toujours d’actualité?
Nous le savons, la mode est très souvent représentée par des mannequins, de grande envergure, aux courbes discrètes et à la silhouette désinvolte.
Elles suscitent l’envie de leur ressembler, de paraître dans la norme.
Pour cause, elles sont médiatisées partout dans le monde et ont un physique plutôt représentatif des femmes que nous voyons dans les publicités ou dans les magazines.
Un physique “parfait” contre des complexes.
C’est sans compter que cette image, (retouchée) “parfaite” de la femme pour mettre en valeurs les créations vestimentaires, a développé des craintes chez celles qui ne se reconnaissent aucunement parmi les mannequins en question. Ce qui a pour effet d’engendrer des complexes physiques affectant leur santé mentale.
Les femmes se sont autrefois battues pour l’arrêt du port du corset et pour la remise en cause de l’injonction qui leur était incombée. Ayant obtenu gain de cause, elles ont continué à défendre l’acceptation de la pluralité des physiques féminins au détriment des standards de la mode.
Malgré une évolution des mentalités, on note qu’un mal-être persiste chez beaucoup de femmes aujourd’hui. Il se traduit le plus souvent sous forme de dépression, de sous-estimation et de troubles alimentaires acheminant par la suite des complexes.
Nous connaissons toutes quelqu'un dans notre entourage qui a pensé que son poids, son ventre ou encore sa cellulite faisait tâche et que de ce fait, il serait impensable, voire impossible de porter tel vêtement.
En France, environ 40% des femmes ne sont pas satisfaites de leur corps (Yougov.com). Fort heureusement, l’émergence du Body Positivisme a su redéfinir les codes de la beauté.
Aux grands maux, les grands remèdes: Body positiver.
Le Body Positivisme est un mouvement social datant de la fin du 19e siècle qui a pour but de faire accepter son corps tel qu’il et accepter celui des autres.
Il plébiscite le regard positif du physique et lutte contre l’image du corps sans défaut véhiculé dans la société.
Body positiver, c’est aider les gens à comprendre comment les médias et la société influencent leur opinion sur tel type de corps, leur façon de manger, de s’habiller, de faire du sport, dans l'objectif de les aider à comprendre l’effet que cette influence peut avoir sur leur moral.
Des figures militantes.
Actuellement, plusieurs icônes du “Body posi” ont investi le milieu de la mode et du mannequinat.
C’est le cas d’Ashley Graham, mannequin américaine dite “grande taille” qui est l’une des première porte parole du courant d’acceptation de son corps. Décomplexée, elle n’hésite pas à s’afficher sur les réseaux sociaux..
Tout comme elle, Chidera Eggerue, blogueuse britannique et nigériane, a su se démarquer en lançant sa campagne “Saggy Boobs matter” : Les seins tombants comptent en français. En effet, elle explique que bon nombre de femmes, ont tout comme elle, une poitrine tombante mais qu’elle n’en est pas moins jolie, qu’il faut en être fier et qu’elle mérite d’être en mise en valeur.
Nous avons aussi des figures françaises qui pônent et soutiennent la cause.
Julie Bourges, par exemple, a été victime d’un grave accident qui lui a value d’être brûlée à 40% sur tout le corps. Sur son compte Instagram elle raconte son histoire et réconforte les personnes qui sont dans son cas. Ely Killeuse, blogueuse, a publié un livre expliquant comment elle s’est extirpée de la spirale du “corps parfait".
Avec toutes ces différences exposées et acceptées, les critères de beauté conventionnels s’en trouvent bousculés.
Marguerites Jeans prône le développement des marques inclusives et n’impose en aucun cas un physique type pour pouvoir porter ses jeans. La marque veut permettre aux femmes d’avoir le choix sans se soucier de sa morphologie ni de ses petites jambes.